· 2 cuillère à soupe d’huile ou de ghee (ou ghi, beurre clarifié)
· 2 3/4 tasses d’eau
· 1/4 tasse de yahourt
· 1 1/2 c.a.c de sel
Epices (A):
· 6 cardamomes
· 1 étoile anisée
· 6 clou de girofle
· 2 queues de citronnelle (lemon-grass), écrasées
· 2cm tige de cannelle
· 2 feuilles de pandanus (screwpine leaves)
Frire dans l’huile (B) :
15 échalottes, coupées finement
3 gousses d’ail, coupées finement
6 petits onions
Methode Faire chauffer l’huile ou le ghee dans un wok et frire les épices (a) jusqu’à ce que le mélange embaume. Ajouter le riz et frire pendant 2 à 3 min, puis mettre le tout dans un rice cooker (autocuiseur).
Ajouter l’eau, le yahourt, les feuilles de pandanus et le sel, et mettre en marche le rice cooker.
Lorsque le riz est prêt, servir avec les oignons et les échalottes fris (B).
Note : On peut aussi ajouter du poulet, des crevettes....
Je sais c'est pas vraiment malais, mais cela reste tres representatif de ce qu'on trouve en Malaisie, et en plus c'est trop bon ! Desolee, j'ai pas de photos cette fois-ci, j'ai oubliee d'en prendre. Peut etre que je pourrai combler cette lacune en Inde.
A notre arrivée en Malaisie, on a été agréablement surpris par la mixité culturelle, surtout dans des endroits comme Kuala Lumpur ou Georgetown. Les malais, chinois et indiens semblent vivre ensemble de manière très saine et respectueuse. Cependant, il suffit de creuser un tout petit peu la couche superficielle pour voir ce qu’il en est vraiment. On entendra toujours dire que les malais sont comme ci, les indiens comme ça, et les chinois comme ça. Ils vivent dans le même pays, dans la même ville, mais ne se mélange pas trop. Durant nos 3 semaines en Malaisie péninsulaire, nous n’avons vu qu’un seul couple mixte, un indien et une chinoise. Les autres « restent entre eux ».
De plus, sur leur carte d’identité, bien qu’habitant du même pays, est indiqué leur « race », indien, malais, chinois. Les malais ont des droits que les autres n’ont pas, comme des terres qui ne peuvent être vendues qu’à eux, avec des conditions d’impôts pariculières. Bien d’autres lois sont en faveurs de certains, en défaveur des autres. Et apparemment, ce sont les malais qui sont le plus souvent avantagés. Une discrimination comme chez nous, mais ici, elle est légale.
Justine est une
copine que Céline a rencontrée lors de son premier passage à Taiwan. Elle est
maintenant directrice de l’Alliance Française de Penang, à Georgetown.
Après 2 mois à
vivre en ours entre nous, sans rencontrer grand monde à part dans les guest
houses, on se sociabilise avec Justine. Le lendemain de notre arrivée, elle
nous donne des invitations pour assister à un défilé de mode d’un de ses amis.
Elle prête une robe à Céline, et moi je suis obligé de faire avec les moyens du
bord, ce qui veut dire que je suis habillé en pouilleux. Mais bon, la soirée
était vraiment sympa.
« Même dans
les moments de galère, vous avez de la chance ! ». Voilà ce que me
dit Justine quand je rentre de chez le garagiste. Un peu plus tôt, en
conduisant son scooter, le câble d’accélérateur lache. Je dois pousser jusqu’au
garage le plus proche, qui n’est pas si proche que ça, surtout quand on pousse
son scooter. J’ai fait à peine 2 pas qu’un scooter s’arrête à mon niveau et me
pousse jusqu’au garage, main droite sur l’accélérateur, main gauche à l’arrière
de ma selle. 5 minutes plus tard, il me dépose au garage ... qui est en train
de fermer. « On ferme, il va falloir repasser lundi ». Nous sommes
samedi. Ils me demandent quand même quel est le problème, et par chance, ils
ont un câble comme il me faut sous la main, et ça ne prend pas longtemps. OK,
on s’en occupe. Franchement, merci à tous.
Autre occasion de
se sociabiliser : un dîner chez un ancien ambassadeur de Malaisie, Renji,
et sa femme française, Christine. Des gens très gentils, qui nous ont très bien
accueillis et avec qui on a passé une excellente soirée à boire du champagne,
manger un repas délicieux, et fini la soirée en parlant cinéma. Comme le dit
Renji, dommage que nous ne restions pas un peu plus à Penang.
Autre grand
moment, vendredi soir. On décide d’aller prendre une bière. Après la bière, on
se met à table sur un petit marché de nuit. C’est weekend, bière en mangeant.
Il y a une chanteuse chinoise sur une petite scène, qui chante en chinois. On
lui demande de chanter notre chanson préférée, et quand elle la chante, on se
met tous les 3, Céline Justine et moi debout à chanter à tue-tête. Les gens
sont bluffés de voir 3 occidentaux chanter en chinois, et ceux de la table d’à
côté viennent nous voir, discutent, et se mettent à faire pleuvoir les bières
sur notre table ; ils nous rincent toute la soirée.
Maintenant, il va
falloir rentrer chez Justine. 3 personnes, un scooter. D’habitude, je fais des
allers-retours, mais Juju bosse demain, donc il vaut mieux ne pas traîner, il
est déjà tard. A 3 sur le scooter, moi qui conduit, Justine derrière, et Céline
à mes pieds, avec son sac à main renversé sur la tête pour faire croire qu’elle
avait un casque. Heureusement que les flics ne nous ont pas vu, à Taiwan tout
le monde fait ça, 3 ou 4 sur un scooter, mais ici, c’est un peu moins courant.
Les élèves de
l’Alliance Française seront ceux devant qui nous ferons notre 3ème
présentation Water Box. La Nomad Water School poursuit sa route en même temps
que nous.
Après 10 jours
passés à Penang, à profiter de la piscine de la résidence de Justine (si si), à
essayer les saris apportés pour Céline par sa secrétaire, à se taper plus de
3000 marches pour avoir la meilleure vue sur Georgetown, à se balader dans les
rues de Chinatown et de Little India, il est temps pour nous de reprendre la
route. On commençait à se sentir trop bien ici, et il faut bien continuer à
avancer.
Merci pour ces 10 jours excellents Justine, et surtout la manière dont
tu nous as accueillie !
Dernière étape
avant de retrouver Justine à Penang.
Après les
maillots de bain et la plage, c’est au tour des chaussures de marche, de la
polaire et de la jungle. Nous nous posons à Tanah Rata, au cœur des Highlands,
qui sera notre base pour les treks que nous y ferons. Et encore une fois, il y
a de quoi faire. La jungle est toujours aussi dense et humide, bien que plus fraiche du fait de l’altitude.
La saison n’est
pas la meilleure, il pleut tous les jours, vers 14h environ. On décolle donc le
matin vers 8~9h pour se balader avant la pluie.
Les chemins de
trek sont plus ou moins bien indiqués, l’humidité rend les sentiers glissants,
mais on aime toujours autant être dans la jungle. En plus, on ne croisera que 2
personnes en 3 jours de trek, ce n’est pas la haute saison.
Une de ces
balades nous a particulièrement plu.On nous avait prévenu que la fin du
sentier, c’était du « monkey climbing ». Et vraiment, il faut être un
singe pour arriver au sommet, s’aidant des racines, des troncs, de tout ce
qu’on a sous la main ou sous les pieds pour monter la pente raide, raide,
raide. Arrivés au bout du sentier, rien. On se trouvait dans un nuage, et on ne
voyait rien du tout. On voyait à peine à 20 mètres devant nous alors pour la
vue sur les Highlands, on repassera.
On se réconforte
comme on peu dans une des nombreuses Strawberry Farms qui pullulent ici. Un
milkshake à la fraise s’il vous plaît monsieur. Le patron disparait dans une de
ses serres, revient avec une grosse poignée de fraises qu’il vient de cueillir,
ajoute du lait, passe le tout au mixer. De quoi nous faire oublier la vue que
nous venons de rater.
Un peu plus bas
sur la route du retour vers Tanah Rata, à la sortie d’un virage, on s’arrête
net devant ce que nous voyons : ce que les malaisiens appellent la tapis
vert de la Malaisie, des plantations de thé à perte de vue. Aussi loin que
porte le regard, des montagnes recouvertes de thé d’un vert brillant et
profond. Une véritable merveille. Ce sont les plantations de la société BOH,
apparemment la plus grosse du coin. On rentre sur la plantation, on visite
l’usine, et on se pose sur un promontoire monté sur pilotis qui surplombe une vallée remplie de thé.
Dans a ville de Tanah Rata, 80% des restaurants sont des restaurants
indiens, ce qui est loin de nos déplaîre. Le wifi du Starbucks est gratuit,
donc on se pose sur le troitoir pour surfer gratuitement ... on se plaît bien
ici, vraiment.
Après les bruits
de la ville, le bruit des vagues sur Pulau Pangkor, petite île a quelques
heures de KL.
Basés dans une
petite guest house où nous dormons dans des huttes en forme de A basiques, on
oscille entre la plage, les restaurants et la jungle. La plage est assez
agréable, bien que loin d’être à la hauteur des plages indonésiennes ... on
commence à devenir exigeants à force de visiter des endroits extraordinaires.
Des petites méduses nous picotent légèrement, mais pas assez pour nous empêcher
de nous baigner.
On y rencontre Emma, Gregor et Nir, respectivement Anglaise, Slovène et
Israélien avec qui on passera de bons moments. Comme ce trek dans la jungle,
avec Gregor, à la fin duquel Céline se retrouvera avec une sangsue sur la main.
Bon à savoir, au lieu de l’arracher, la brûler, ce que fît Gregor avec la
cigarette qu’il était en train de fumer. Aucune trace sur la main de Céline,
mais tout de même, pas contente.
Kuala Lumpur, KL
pour les initiés, capitale de la Malaisie. Une ville énorme, constamment en
mouvement, d’une mixité impressionnante. Malais, chinois, indiens et
occidentaux s’y côtoient dans un joli bordel de langues et e couleurs. Bel
exemple, notre hôtel tenu par des indiens dans Chinatown.
Chinatown,
justement, et son marché où on se fait plein de « potes » :
- Need some
sunglases my friend ?
- Hello my
friend, T-shirt? Free looking
- Want a watch
friend?
Le marché pullule
de curieux venu faire leur emplettes, principalement des locaux, qui marchande
sévère et font e plein de sacs à main, jeans Levi’s et foulard Gucci. On a
quand même un sérieux doute sur l’authenticité de ces marques.
Little India, son
Tandori chiken, ses cheese naans, roti canai, currys de toutes les couleurs, et
cette accent lancinant, à rouler les R et les têtes qui dodelinent qund ils
nous parlent. C’est aussi beau que bon.
Les mosquée
aussi, qui ici sont énormes. La mosquée nationale est gigantesque, d’un blanc
immaculé, grouillante de monde, bordée par une dense forêt, et qui offre une
belle vue sur une grande partie de la ville.
Et bien sûr les
tours Petronas, qui étaient les tours les plus hautes du monde avant que la 101
de Taipei ne sorte de terre. Elles restent tout de même les plus hautes
jumelles. Hautes de 450 et quelques mètres, 88 étages, elles sont reliées par
un pont au 41ème étage. Il est possible d’y monter pour avoir une
vue imprenable sur KL, gratuitement, mais un nombre limité de tickets est
distribué par jour, dès 8h du matin, premier arrivé premier servi. En se
pointant à 15h, bien entendu, on s’est fait refouler. Par dépit, et après avoir
vérifié qu’il ne restait vraiment plus
de tickets, on jette un œil dans une petite salle où est expliquée la
construction de la tour, ainsi que plusieurs particularités comme ses paratonnerres. Mouais. En sortant de cette pièce, Céline qui a toujours les
oreilles qui traînent, entend une touriste discuter avec une personne de
l’accueil et saisi quelques mots : « Extra tickets ».
Vraiment ? Pour nous aussi ? Avec un grand sourire, cette même personne
nous tend 2 passes pour les tours ... Décidément, la chance n’a pas l’air
d’avoir envie de nous quitter.
41 étages
au-dessus du sol, la vue porte loin, et malgré mon appréhension à cause de mon
vertige, aucun soucis. Les tours sont vraiment impressionnantes, même vue
d’ici, sur une passerelle tendue entre les jumelles. Du sol aussi elles sont
impressionnantes, et on ne se gêne pas pour les photographier sous toutes les
coutures.
Encore un coup de chance, au court de nos errances dans les rues lors de
notre dernière soirée en ville, on tombe sur une compétition internationalle de
percussion. Des groupes de Malaysie, Japon, Corée, Singapour, Indonésie,
Venezuela, ... tous à frapper en cadence sur leurs percussions propres à leur
pays, et nous de nous régler, allongés sur l’herbe à battre la mesure.
Le bateau avec
lequel nous avons quitté l’Indonésie nous dépose à Melaka, sur la côte sud-est
de la Malaisie péninsulaire.
Melaka est une
grande ville, remplie de centres commerciaux et de bâtiments neufs, très
propre, avec des rues bien alignées. On sent que Singapour n’est pas loin. Le
contraste avec l’Indonésie est flagrant : rues impeccablement bitumées,
plus de voitures que de bus, hauts bâtiments avec leurs pubs au néon. Il y a
clairement plus d’argent ici.
Malgré ça, on se
trouve une guest house à un prix décent, tenue par un indonésien qui a toujours
un balai ou un pinceau à la main.
Melaka nous plaît
bien, bien qu’il y fasse une chaleur infernale. China Town, un vieux fortin
hollandais, une porte datant des portugais, le palais du sultan, cette ville
garde les traces des différentes étapes de son histoire, apparemment
mouvementée. Après le rush des derniers jours, on se pose, et on profite des
connexions internet pour se mettre à jour au niveau des blogs et emails. On profite
aussi du Carrefour pour faire le plein de pain et de beurre, ainsi que de la
nourriture indienne qu’on trouve partout. Gros plaisir aussi, un restaurant
taiwanais juste à côté de notre guest house ; on se rue sur les 牛肉麵 et sur le 珍珠奶茶. Souvenirs.
Zin, le patron de
la guest house m’apprend a jouer au Carrom, sorte de billard qui se joue avec
les doigts sur un plateau que l’on pose sur la table, d’origine indienne.
Visiblement, les occasions de trouver un adversaire son rares, et il me tanne
tous les soirs pour y jouer. Difficile, mais très amusant.
4 jours à recharger les accu et à déhambuler dans les rues de Melaka, et
on continue notre lente progression.